It's showtime folks
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 Rien de ce qui a été fait ne peut être oublié. Ou pardonné.

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2 participants
AuteurMessage
Amedee Hollow

Rien de ce qui a été fait ne peut être oublié. Ou pardonné. 80aw
Amedee Hollow


Messages : 9
Date d'inscription : 13/04/2018

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MessageSujet: Rien de ce qui a été fait ne peut être oublié. Ou pardonné.   Rien de ce qui a été fait ne peut être oublié. Ou pardonné. EmptyVen 13 Avr - 8:45

Âge -- Date de naissance : Octobre ~28 ans
Nationalité / origines : Françaises
Profession / études : Anciennement militaire / Mercenaire. Actuellement N-Y PD - Crime scene officer
Etat civil : Célibataire
Situation financière : Riche

Si créature
Créature : None
Depuis combien de temps.
Amedee Hollow
ft. Amber Heard
Sniper
Mortelle
Génie
Mercenaire
Riche
Traumatisée
Intelligente
Suicidaire
Sociopathe
Insensible
Carnation : Blanche
Taille : 1m65
Corpulence : Fine et élancée
Cheveux : Chocolats
Yeux : Verts
Signe(s) distinctif(s) : 30 à 40% de son corps est marqué de cicatrices. Dues pour une grande majorité au combat, d'autre à la torture. Tatouages : Sur l'aine droite (~5cmx7cm) > un aigle (navy seals) côtoie celui couronné de la 13ème RDP.


- Tap tap tap. Tap. Tap. TAP TAP TAP.
Je soupirai et regardai l'horloge accrochée au mur. Cinq minutes que la personne devant ma porte toquait. Avec une insistance pareille ce ne pouvait être qu'un journaliste, un démarcheur ou un voisin casse bonbons. Je me levai avec une grimace de douleur. La nuit dernière, le combat avait été plutôt intéressant. Mon adversaire avait presque été à sa hauteur. Il m'avait déboîté l'épaule gauche et presque cassé le genoux opposé. Il s'était bien débattu. Je me dirigeai vers la porte du penthouse quand la personne insista.
- TAP TAP TAP.
Il fallait vraiment que j'engage un majordome. Il s'appellerait Higgins ou Martin et il ouvrirait à ma place. Il renverrait également les visiteurs à ma place. J'ouvris la porte et découvrit sur le seuil une jolie demoiselle en tailleur assistée d'un homme en costard. Je les regardais sans rien dire, attendant qu'ils vident leurs sacs.
- Bonjour madame ! Nous sommes ici pour vous prouver l'efficacité d'un produit révolutionnaire ! Il s'agit ...
La porte claqua et je repartis me vautrer sur le canapé. Pourquoi les gens s'imaginent que, quand on habite dans un appartement de luxe, on aime dépenser son argent ? Je repensai à la pancarte "Dégage, j'aime pas les gens" que j'avais vu sur internet. Je pris mon portable et en un clic la commandais. Elle sera à sa place sur la porte d'entrée.

- Tu est sure que je ne t'ai pas dérangé ?
Maria secoua la tête, son petit de cinq années sur la hanche.
- Mais bien sur que non ! depuis quand tu me dérange ?
Depuis que j'ai tué ton mari. Je ne dit pas à voix haute cette pensé qui me venait à l'esprit  à chaque fois que je venais chez elle. Le sentiment brûlant de culpabilité qui m’étreignais à chaque fois que je m'arrêtais devant chez Maria ne me quittais jamais, il était juste plus vif quand j'étais ici. A contempler tout ce que Jax ne pourrais vivre. Pourquoi je revenais toujours d'ailleurs ? Une vraie maso. Mais je ne pouvais m'en empêcher. Jax ne le vivrait jamais mais je pouvais le voir pour lui. Même si depuis cet événement je ne ressentais ou comprenais plus grand chose. Joann me fixa de ses yeux noirs, sérieux si semblable à ceux de son père, tandis qu'il mettait son pouce dans sa bouche et gigotait dans les bras de sa mère. En riant, Maria déposa son troisième enfant sur la pelouse fraîchement tondue de sa nouvelle maison. Enfin nouvelle, cela faisait quelques mois que je l'avait forcée à changer de maison. La dernière avait été un taudis. Maria avait voulut rester les dernières années à cause du souvenir de son mari dans cette bâtisse mais quand Joann était tombé malade à cause du délabrement, sa mère avait réalisée que j'avais raison. Jax et moi avions travaillé en tant que mercenaires pour l'état. Nous avions gagné une petite fortune grâce à des missions suicides. Qui s'étaient toujours bien finies. Sauf pour la dernière. Tous cet argent avait été versé à Maria, sa femme, lors de sa mort.
- Bon je vais y aller Maria. Repose toi bien.
Maria rit. Comment pouvait-on rire autant ? Elle me prit dans ses bras et je me raidis malgré moi. Je ne pouvais plus supporter les contacts rapprochés. Je le lui avait dit d'ailleurs. Mais elle n'en avait rien eu à faire. J'en avait vite déduit qu'on ne pouvais empêcher Maria de faire ce qu'elle voulait.
- J'ai fait déposer des plats préparés par mes bons soins chez toi Amé. Je sais que tu ne mange pas ou prou alors fait moi plaisir et mange ceux la ok ?
Je soupirai et hochai la tête. Avec un dernier signe de main à Joann, je traversai la maison vers l'avant pour récupérer ma moto. Manger. Quelle plaie.

La ville à mes pieds était semblable à une fourmilière. Immense, grouillante de fourmis, actives pour le bon fonctionnement de la société, étalée jusqu'à l'horizon, montant vers le ciel comme un homme tendant la main vers son dieu. Certains trouvent cela beaux. Certains voient le verre à moitié plein. Je n'étais pas de ceux la. Aujourd'hui je ne voie cette fourmilière que comme un ramassis de pauvre âmes, jamais satisfaites, prêtes à tout pour réussir, et surtout prêtes au plus facile. Prêtes à tuer, voler, violer pour un plaisir passager. Cette société ne vit que pour sa destruction. Pourquoi avait-il fallut que passer par une épreuve aussi terrible pour me rendre compte de l'idiotie dans laquelle j'étais embourbée ? Je fis tourner l'anneau en argent de mon annulaire gauche. Le monde est partit en sucette depuis un bon moment déjà. Bien et mal, yin et yang, police et criminel, oppresseur et opprimé, un cercle infini.

Ils étaient tous là. Tous les quatre. Ils me fixaient. Il n'y avait pas de haine dans leurs regards, juste... Quelque chose qui ressemblait à de la pitié. Et tous les quatre me fixaient. Ils étaient là devant moi, dans mon salon, dos aux baie vitrées qui donnaient sur la ville. Jax me tendit doucement la main, Dominic me sourit, les deux autres me firent un clin d'oeil. Mais leur joie ne pouvait m'atteindre, je ne pouvait même pas prendre sa main. J'étais glacée par ce que je voyais. Peu à peu, la pièce se remplissait, non pas d'eau comme le cru au début, mais d'un liquide rouge que je ne connaissais que trop bien. Je levai la main pour les prévenir de fuir, qu'ils allaient se noyer et me rendit alors compte que le sang coulais de mes propres mains. Il y en avait tellement ! Il ne voulait pas s'arrêter de couler. La panique m'envahie et je les regardai de nouveau. Tous les quatre continuaient de mes= fixer mais chacun avait un trou bien défini au milieu du front. Un filet de sang coulait de la blessure pour venir s'ajouter à celui qui nous arrivait maintenant à la poitrine. Dans ma main gauche, le glock était encore chaud. Ils me fixaient toujours, et leur regards s'éteignirent au fur et à mesure que le sang montaient. Avant que je sois submergée leur regards vident et morts croisèrent une dernière fois le mien.

Je m'éveillai le cœur au bord des lèvres, la respiration difficile et trop d'émotions qui dégoulinaient de mes yeux. Je voulut hurler mais ma gorge se bloqua. Le lit était soudain devenu trop petit, trop étroit. Pas que le lit d'ailleurs, la chambre se refermait sur elle même. Dans un bond je me levais et descendait l'escalier qui menait au rez de chaussé du penthouse. Les baies vitrées illuminaient habituellement l'appartement mais à cette heure ci la nuit engloutissait encore la ville et les lumières artificielles ressemblaient  à des étoiles dans l'immensité de l'univers. Sur la table basse, mon arme de service était là où je l'avais posée avant d'aller me coucher. Mon glock n'avait pas bougé. Avec une douceur opposée à la tempête qui faisait rage en moi, je le pris dans ma paume, posai mon index sur la gâchette et le canon sur ma tempe. Et comme tous les matins, une image d'eux m'apparue. Leur mines désapprobatrices côtoyaient leurs visages morts.  Et comme tous les matins je reposai le glock et me levai pour me faire un café.

- Tient voila la dingue...
Ils chuchotaient. En réalité ils parlaient juste bas. Mais dans tous les cas je les entendais. Ils parlaient derrière mon dos depuis mon arrivée. Ils parlaient mais j'en avait rien à faire. A quoi bon ? Ils s'étaient mis une idée en tête et elle ne partirait pas sans fracas. Et même si j'adorais fracasser quelques mâchoires, il parait que ça ne se fait pas sur des collègues. De plus, ils n'avaient pas totalement tort. J'étais folle.  J'avais été diagnostiquée comme sociopathe de haut niveau. Ou psychopathe. La distinction n'est même pas claire pour les scientifiques. Je me dirigeai vers le bureau du capitaine et lui tendit mon rapport.
- Alors comme ça on essaye le free run ?
Je le regardai sans comprendre pendant une seconde puis la lumière se fit dans mon esprit.
- C'était juste un petit saut. Ne me dites pas qu'il a eu peur ?
Mon capitaine me fixa de son regard clair. Intimidant. C'est ce que je me serais dit si je l'avait rencontrée avant l'incident. Maintenant il me donne juste l'impression d'un chiot en colère. Une fois l'enfer vécu, tout paraissait plus inoffensif.
- Il veut changer de coéquipière immédiatement. Et vous avez sauté du toit d'un immeuble de quatre étages pour atterrir sur le toit d'un camion. Un camion en mouvement.
J'haussais les épaules.
- J'ai eu votre tueur non ?
Le capitaine soupira et pris mon rapport.
- Très bien j'ai compris. Vous travaillerez seule à partir de maintenant, mais sachez que si un candidat fiable se présente je n'hésiterai pas à en faire votre coéquipier, que vous soyez d'accord ou pas, est ce clair ?
Je ne répondis pas et le laissa se faire une idée  de ma réponse puis je me tournai pour sortir.
- Attendez !
Je revins vers lui. Qu'avais je bien pu faire cette fois ci ?
- Votre épaule se porte bien ?
- Pourquoi n'irait-elle pas bien ?
- Ne me prenez pas un idiot.
Je ne le prendrais jamais pour tel. J'étais peut être devenue incapable de ressentir la plupart des émotions mais je n'avais pas perdue mon cerveau entre temps.
- Le ministère des armées -pas que lui, en passant, le ministère des armées Françaises et le chef de sécurité de l'ONU aussi- m'a personnellement chargé de votre surveillance et j'ai accès à tout ce qu'il faut pour savoir si vous allez bien. Tout le temps. Partout.
Savoir que j'étais en permanence surveillée fit flamber une colère éteinte depuis un certain temps. Cela du se voir ou il l'avait sentit, je n'en sait rien, mais il ajouta.
- Je ne vous fait pas surveiller tout le temps Reaper. Je vous pensait plus intelligente pour un supersoldat.
Je maudis les pseudos qui s'était accrochés à moi lors de mes années militaires.
- Désolée monsieur.
- Bref, sachez que je ne cautionne pas les combats illégaux. Je vous ai déjà avertit si je me souviens bien.
- Oui monsieur.
Il soupira de nouveau puis désigna la porte. Je sortis et me dirigeais vers mon bureau. Il était dix neuf heures. Un SMS arriva, pile à l'heure.
"RDV au parking au coin de la 13. 22h !"
Bien, ce soir j'allais me défouler un peu.
Pseudonyme : Enzael
Âge : Nope
Commentaire : Nonpelus


Dernière édition par Amedee Hollow le Jeu 13 Sep - 12:08, édité 2 fois
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Laïalus M. Whelan

Rien de ce qui a été fait ne peut être oublié. Ou pardonné. Vcww
Laïalus M. Whelan


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Date d'inscription : 13/04/2018

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MessageSujet: Re: Rien de ce qui a été fait ne peut être oublié. Ou pardonné.   Rien de ce qui a été fait ne peut être oublié. Ou pardonné. EmptyVen 13 Avr - 13:04

Bienvenue ma douce, chère et tendre collègue~
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